CANADA GOOSE ARRÊTE DE TUER LES COYOTES POUR SA FOURRURE D'ICI 2022
- NEWS
- 24 avr. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 sept. 2020
PAR CONSTANCE MILLER.
Canada Goose, l'entreprise canadienne de mode connue à l'international, pour ses parkas avec des capuches à fourrure, s'engage à n'utiliser que de la fourrure déjà existante dans sa chaîne d'approvisionnement et à récupérer la matière animale sur les manteaux de ses clients
L'annonce est tombée il y a quelques jours... Oui, mais peut-on se réjouir ?
C'est un énorme pas dans l'industrie de la fourrure, un signe qui annonce très probablement la mort non des coyotes mais de cette industrie d'une extrêmement cruauté.
Dani Reiss, le Directeur Général de Canada Goose a annoncé non pas l'arrêt, mais le recyclage de la fourrure déjà existante sur le marché. L'entreprise jouait déjà sur la vague du recyclage, en terme de marketing de marque. Elle a décidé cette semaine d'annoncer qu'elle cesserait donc l'achat de fourrure neuve et s'engageait à utiliser uniquement la fourrure existante, dans sa chaîne d'approvisionnement.
Comment ?
En mettant en place, un programme de rachat pour récupérer la fourrure des manteaux de ses clients, que la marque devrait dévoiler d'ici quelques semaines ou mois.
OUI, MAIS...
Canada Goose continuera cependant, à utiliser des plumes d'oies dans ses manteaux, ce qui reste un commerce extrêmement violent à l'encontre des animaux.
Selon Tracy Reiman, présidente de People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), l'engagement de Canada Goose pourrait être un stratagème pour contourner l'AB 44 de Californie, un projet de loi signé par le gouverneur Gavin Newsom en octobre, qui interdira la vente et la fabrication de nouvelle fourrure dans tout l'État.
Ce qui permettrait ainsi à la marque de continuer à vendre ses fourrures dans l'État de Californie lorsque l'interdiction entrera en vigueur en 2023.
La conséquence concrète et factuelle de cette décision reste néanmoins l'arrêt du massacre des coyotes dans les prochaines années, ce qui marque un grand tournant dans l'évolution du marché de la fourrure et envoie un message très fort aux marques et industriels qui continuent à la pratiquer.
Constance Miller
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