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🔴 L214, nouvelles images chocs : l'horreur de l'abattoir Bigard, le ministre ouvre une enquête

  • Photo du rédacteur: NEWS
    NEWS
  • 29 oct. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 juil. 2022

PAR CONSTANCE MILLER. Attention images vidéos chocs.

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Il y a quelques jours, L214 a dévoilé une enquête exceptionnelle. Thomas, un enquêteur de L214, s’est fait embaucher au sein des services vétérinaires de l’abattoir Bigard de Cuiseaux, dans le département de Saône-et-Loire en régio Bourgogne-Franche-Comté.




Accusé de vouloir "tuer l'élevage" en France par l’eurodéputé LREM de Saône-et-Loire, Jérémy Decerle, éleveur de vaches charolaises et président national du syndicat Jeunes éleveurs, L214 dévoile une vidéo que le député admet lui-même ne pas avoir regardé jusqu'au bout. Il déclare ne pas attendre l'association qui œuvre contre la cruauté envers les animaux, pour améliorer leur sort et met en avant l'agriculture française, selon lui la mieux contrôler au monde.

L214 est victime de nombreuses attaques qui semblent s'intensifier ces derniers mois dont la plus récente est celle de son cofondateur avec Brigitte Gothière, Sébastien Arsac, directeur des enquêtes, qui risque jusqu’à 1 an de prison et 45 000 € d’amende après avoir reçu deux convocations devant le tribunal correctionnel de Brest. La première étant pour violation de domicile et atteinte à la vie privée, la deuxième concerne L214. L’association est convoquée pour la diffusion d’images tournées dans les sites d’élevage, sans l’autorisation du propriétaire et risque notamment jusqu’à 225 000 € d’amende.




Or l'amélioration et la mise à jour des conditions de vie et de mauvais traitements - euphémisme - extrêmement violents infligés aux animaux dans l'industrie intensive est en partie due au travail de terrain de L214 ainsi qu'aux lanceurs d'alerte, eux aussi visés par plusieurs mesures gouvernementales ces derniers mois.


C'est à nouveau grâce à l'un d'entre eux, Thomas, que ces dernières images chocs ont pu sortir des murs de l'abattoir Bigard de Cuiseaux.


Thomas a constaté et documenté les défaillances des services vétérinaires. Il a filmé des vaches suspendues vivantes et conscientes à la chaîne d’abattage, et bien d’autres infractions graves à la réglementation dans ce lieu où 500 vaches sont abattues chaque jour, dans la terreur et la douleur. Il a aussi filmé le prélèvement du sang sur des fœtus de veaux sur le point de naître.



Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a ordonné une enquête approfondie des pratiques de cet abattoir hier, et a déclaré qu'il prendra « toutes les mesures, et notamment les sanctions, qui s’imposent selon les conclusions de cette inspection ».


Emmanuel Macron avait promis des caméras dans les abattoirs lors de sa campagne présidentielle, qu'en est-il aujourd'hui ?


Au cours de la commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de 2016, Jean-Paul Bigard a déclaré que « l’acte de mort est totalement verrouillé. [..] nous n’avons aucun intérêt à mettre en scène et à ouvrir le début d’une chaîne d’abattage. [...] Bigard, Charal et Socopa investissent des sommes considérables dans la communication. Avec les “Hachés de nos régions”, on voit furtivement, pendant une seconde, un troupeau de vaches normandes, mais tout de suite après on parle de viande et surtout pas de ce qui se passe dans l’abattoir. »


" Les abattoirs sont des zones de non-droit, où les animaux subissent des violences inouïes." déclare L214.

On peut sérieusement se demander qui veut la peau de l'association et qui ses enquêtes dérangent-elles ?


Si vous voulez soutenir le travail de L214, cliquez-ici.


Constance Miller

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