top of page

2 NOUVELLES TENDANCES : LE TRAINBRAG ET LE FLYGSKAM, VOUS CONNAISSEZ ?

  • Photo du rédacteur: NEWS
    NEWS
  • 30 déc. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 avr. 2020

PAR LAURINE THIODET.

Photo :
Photo : Suhyeon Choi

Accentuant le réchauffement climatique, l’avion est décrié. À tel point qu’en Suède, le Flygskam, la honte de prendre l’avion, gagne du terrain. L’avenir aérien se conjuguerait-il en suédois ?




Vous mangez des pizzas quatre légumes, consommez local et recyclez vos déchets ? Sachez que tous vos efforts écologiques ne servent à rien dès lors que vous prenez l’avion, direction Bali.


« Une semaine de vacances à Bali avec trajet aérien émet autant de CO2 qu’une année de vie en France » (Sources : Libération).


Ça fait réfléchir...



Le Flygskam


En 2018, le Flygskam émerge. La honte de prendre l’avion. La population prend conscience des effets néfastes de nos modes de transports sur l’environnement. Si tout commence en Suède, c’est que ses habitants prennent l’avion cinq fois plus que la moyenne mondiale.



Le train vole la vedette


De nombreux Suédois privilégient alors le train à l’avion. À tel point que les vols intérieurs chuteront de 3% entre janvier et septembre 2018. Une tendance qu’on appelle Trainbrag, la fierté de prendre le train.




Et elle cartonne tellement que le gouvernement décide de rouvrir certains trains de nuit. Une bonne alternative lorsque l’on sait que le transport aérien intra-européen émet 285 grammes de CO2 par kilomètre et par passager, contre seulement 14 grammes par kilomètre pour les voyages en train.




Et chez nous ?


On ne peut pas réduire l’impact de l’avion sans investir dans les alternatives, notamment les trains :


  • Une écotaxe sur les billets d’avion viendra financer les infrastructures ferroviaires.

  • La pétition adressée à Elisabeth Borne, la Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Oui au train de nuit demande à relancer leur activité.

  • On peut également limiter nos émissions, lorsqu’il est nécessaire de prendre l’avion, en adoptant des gestes simples.


Et ça marche, l’aéroport de Strasbourg, concurrencé par l’offre TGV, a perdu d’importantes parts de marché !


Laurine Thiodet



 


Comments


bottom of page