ON POSITIVE : 5 BONNES NOUVELLES POUR LA PLANETE !
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- 14 oct. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 mai 2020
PAR MARIE HECKENBENNER.

C’est sûr, ces bonnes nouvelles ne vont pas entraîner de profonds changements pour la planète. Mais après qu'UNE PARITE DE l’Amazonie ait flambée, que la consommation de viande continue d’exploser, que la fonte des glaces s’accélère, voici quelques bonnes nouvelles pour vous donner envie de vous engager (encore plus) à la rentrée.
100% garanti bonne humeur !
97 % des bouteilles en plastique recyclées en Norvège
Grâce à une taxe environnementale et à la mise en place de consignes, la Norvège arrive à recycler 97% de ses bouteilles en plastique ! En 2004, le gouvernement norvégien a mis en place une taxe environnementale évolutive pour les producteurs de bouteilles en plastique et canettes.
Le principe ? Plus les entreprises recyclent, moins elles payent de taxe. Lorsqu’une usine réutilise 25% de ses bouteilles produites, la taxe baisse.
Côté consommateurs, un système de consigne a été prévu pour les bouteilles en plastique dans les supermarchés et les petits commerces. Selon la tille du contentant, l’usager pourra recevoir jusqu’à 30 centimes par bouteille sous forme de bons d’achats ou de monnaies.

Une entreprise vendéenne invente le ciment écologique
Depuis des années, les cimentiers cherchent à réduire leur empreinte écologique. En effet, la fabrication d’une tonne de ciment peut générer jusqu’à 900kg de CO2. Mais une jeune entreprise de Bournezeau en Vendée, Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) semble avoir trouvé la solution.
Son invention ? Un ciment écologique, créé à base de déchets industriels produits en France. Composé de boues d’argile, de granules issus de la fonte d’acier de gypse (roches présentes autour du Grand Paris), plus besoin d’aller récupérer du calcaire dans des carrières ou de cuire le ciment à 1450 degrés en utilisant du charbon.

5 villes françaises interdisent les pesticides
Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Fermant, ces cinq villes tentent de faire pression sur le gouvernement en interdisant les pesticides sur leur territoire. Depuis 2017, une loi interdit déjà l’utilisation de produits chimiques par les collectivités pour entretenir les espaces verts et la voirie. Même interdiction depuis janvier dernier pour les particuliers et les jardiniers qui ne peuvent plus utiliser de produits phytopharmaceutiques. Mais il reste néanmoins un sujet de discorde, les espaces verts des copropriétés et des entreprises et surtout l’utilisation du glyphosate par la SNCF pour désherber ses voies et leurs abords.
Le gouvernement a proposé de fixer à 5 ou 10 mètres, selon les cultures, la distance minimale entre habitations et zone d’épandages de pesticides. Un chiffre que jugent minimaliste les associations et les écologistes. Un projet de décret était en consultation le 1er octobre.

L’agriculture biologique progresse dans le monde
Avec une demande en hausse et des habitudes de consommation changeantes, le bio ne cesse de progresser dans le monde, en particulier sur le Vieux Continent. En 2016, la consommation de bio représentait un budget de 33 milliards d’euros, contre 18 milliards en 2009. Pour répondre à la demande, les pays européens ont dû élargir leurs surfaces bio. Aujourd’hui, six pays en utilisent les deux tiers. On retrouve l’Espagne (17%), l’Italie (15%), la France (13%), l’Allemagne (10%), l’Autriche (5%) et la Suède (5%).

Les énergies fossiles commencent à baisser
Les émissions liées aux énergies fossiles sont la principale cause du réchauffement climatique dans le monde. Entre 2005 et 2015, elles ont augmenté de 2,2% par an, cela est principalement dû à la rapide industrialisation de la Chine et de l’Inde. Mais une étude publiée dans Nature Climate Change affirme que dix-huit pays industrialisés ont réussi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 2,4% par an en moyenne en procédant à un transfert des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) vers les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique) et à une baisse de la consommation d’énergie.

Marie Heckenbenner
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