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TOP 10 DES VESTES EN FAUSSE FOURRURE LES PLUS TENDANCES

Dernière mise à jour : 29 avr. 2020

PAR CÉLINE VAUTARD.

Ils sont doux, ils sont chauds et surtout cruelty free. Cet hiver, les enseignes et les créateurs s’en donnent à cœur joie sur les podiums niveaux FAUX poils et couleurs.

Où shopper les plus beaux modèles ?





APPARIS


Fondée par deux Françaises installées à New York, le nom de la marque vient de la contraction du mot anglais "apparel" et de "Paris". Pour autant, c’est bien outre-Atlantique qu’Amélie Brick et Lauren Nouchi ont décidé de lancer leur griffe et de se faire une place sur le segment de la mode vegan.





Leur créneau : les manteaux en fausse fourrure. Si elles revendiquent 500 points de vente américains en trois ans d'existence, en France, elles viennent tout juste d’arriver. On peut retrouver Apparis sur leur e-shop mais aussi aux Galeries Lafayette Haussmann.


On aime ? Le large colorama des modèles !




STELLA MC CARTNEY


Militante de la cause animale de la première heure, la créatrice anglaise sait aussi que la fourrure synthétique se révèle très polluante avec le temps. En pionnière, la voici qui propose aujourd’hui les fausses fourrures Koba composées à 37 % de résidus de maïs, matière entièrement recyclable, éthique et meilleure pour la planète en produisant jusqu’à 63% en moins de gaz à effet de serre.


Fabriquée par Ecopel, entreprise franco-chinoise qui est depuis 15 ans LE spécialiste de la fourrure non animale, celle-ci cherche à aller plus loin en développant une offre respectueuse de l'environnement. Après le déploiement il y a un an, d'une première gamme réalisée à 100 % à partir de plastiques domestiques recyclés, la nouvelle marque Koba vise à séduire les marques haut de gamme et luxe.




Mission réussie avec Stella McCartney qui annonce :

« Il s’agit d’un grand pas vers une mode du futur amenée à être durable et sans matières animales ».

Présentés en avant-première par le top Natalia Vodianova en version noire, les premiers modèles sont à retrouver dès 2020 dans les collections de la créatrice anglaise !


On aime ? L’innovation des matières.




LA SEINE & MOI


Marque lancée en 2016 par Lydia Bahia, La Seine & Moi a fait de la fausse fourrure son dada. La jeune créatrice parisienne a reçu l'année de sa création, le Peta Award de la 'Best Vegan fur' sans compter que toutes ses créations sont conçues au cœur de Paris. Issue d’une famille d’entrepreneurs maitrisant la peausserie, toutes les étapes de fabrication n’ont plus de secrets pour elle et grâce à cette passion du travail parfait, elle décide de lancer une ligne de fourrure 100% vegan !



Lydia collectionne les pièces vintage et revisite les classiques avec une palette de couleurs tantôt douces, tantôt épicées. Son style rétro fun, ses couleurs pop et ses matières haut de gamme en ont fait une marque très vite identifiable et très parisienne.


On aime ? Le style ultra mode.



NEW LOOK


Révolution au sein de l’enseigne de vêtements britannique ! Depuis cet été, elle est devenue l’une des premières marques de fast fashion à proposer des vêtements vegan.


Résultat : Chaque saison, New Look annonce la création de plus de 500 pièces étiquetées cruelty free. Disponibles en ligne sur le e-shop et en boutiques, on trouve cet hiver parmi celles-ci des dizaines de modèles de manteaux et vestes en fourrure synthétique. Les experts de l’organisation Vegan Society ont veillé à ce que l’ensemble des vêtements commercialisés respecte les règles du veganisme.

À savoir, éliminer tous composants et matières animales. La marque a également pris des mesures pour que la fabrication de la collection soit exempte de tests sur les animaux.




Elle s’est aussi engagée à offrir des alternatives aux matières dites « non-éthiques » comme le cuir et prévoit d’étendre ses engagements éco-responsables sur la totalité de ses nouvelles collections.


« Il s’agit d’une grande étape pour New Look, mais aussi pour le secteur de la mode abordable » a déclaré Vegan Society sur son site internet.

On aime ? Les petits prix à partir de 49,99 euros.




MAREI1998


C’est la nouvelle marque à suivre sur la scène mode ! Lancée par la créatrice et artiste autodidacte israélienne Maya Reik, celle-ci âgée de seulement 21 ans est à la tête d’une griffe qui a déjà séduit des stars comme Ariana Grande. Fondée à Tel Aviv, Marei1998 s’est faite connaître il y a environ 2 ans grâce à ses collections en fausse fourrure intitulée "I Am Furless", déclinant des manteaux, des sacs et jusqu’aux ceintures.




Aujourd’hui membre de PETA, elle assure sur son site :

« Notre amour pour la planète est notre pilier pour soutenir le mouvement de durabilité au sein de l'industrie de la mode. »

Son style : proposer des manteaux en polyester et acrylique qui reproduisent à la perfection les plus belles fourrures qu’il soit (vison, renard …). Les prix se classent dans le haut de gamme : comptez environ 300 euros pour une écharpe et plus de 1.000 euros pour une veste.




On aime ? Le réalisme des fausses matières et le toucher ultra doux.




SANDRO


Au sein du groupe SMCP (Sandro Maje Claudie Pierlot) qui vient tout juste de s’engager à ne plus utiliser de fourrure animale, la griffe propose cet hiver de très beaux modèles ultra cocooning vegan.

Notre chouchou : une veste courte au poil blanc à capuche (325 euros). Idéale pour affronter l’hiver avec chic et sans souffrance.




« La marque Sandro a arrêté de designer des modèles comportant de la fourrure animale sous l'impulsion de nos directions artistiques qui comme moi sont sensibles à la cause animale », confie par mail Isabelle Allouch, directrice générale de Sandro.

On applaudit l’initiative et on attend la suite avec impatience !

On aime ? L’engagement de la marque et le style.


SHRIMPS


C’est la marque de mode qui buzze. Il faut dire que le nom déjà est tout un programme à lui seul (schrimps signifie crevettes en anglais) ! Lancée à Londres par Hannah Weiland en 2013, la créatrice, qui a une formation en histoire de l'art et est diplômée en design textile du fameux London College of Fashion, aime s’amuser avec les mots mais aussi jouer avec les motifs et les textures.


Parmi ses matières fétiches, la fausse fourrure est traitée de façon particulière pour être ludique et chic. Version cowgirl, rétro, oversize … la fourrure synthétique se permet tous les délires et s’accessoire de chapeaux, sacs assortis.

Depuis peu le e-shop livre en France, on jubile !




On aime ? Les looks délirants qui ne se prennent pas au sérieux !




PROMOD


L’enseigne française nordiste dit oui à une mode plus durable ! Après s’être essayée à la production à la demande, en proposant à ses clientes de commander une version personnalisée du manteau Gisèle. Une façon de ne produire que ce qui est désiré et de réduire les produits invendus. Cet hiver, Promod a aussi compris que la fausse fourrure était plus qu’une tendance mais aussi une évidence pour de plus en plus de consommatrices.




En boutiques (plus de 779 points de vente répartis dans 34 pays) et surtout en France, on craque pour 3 versions en fausse fourrure courtes ou longues façon poils ras ultra doux ou mouton retourné.


On aime ? Les prix qui ne dépassent pas les 100 €.




MANGO


L’enseigne espagnole de fast fashion, qui a signé le Fashion Pact en novembre 2019, veut confirmer son engagement en faveur du développement durable.

Objectif : participer aux côtés des 56 entreprises représentant 250 marques à réduire l'impact environnemental de l'industrie du textile et de la mode autour de trois piliers : la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la protection des océans.




En boutiques, place à la collection Committed fabriquée avec du coton certifié BCI (Better Cotton Initiative), des fibres écologiques : le Greencel, conçu par Lenzing Refibra, fibre naturelle totalement biodégradable issue des arbres et dont la production n’utilise pas de substances toxiques, le nouveau Tencel Lyocell, fibre produite à partir de chutes de coton et de cellulose de bois, mais aussi davantage de lin ou encore des pièces en denim ayant vu leur consommation en eau réduite de près de 4 millions de litres pour leur fabrication… Cet hiver, place à des pièces en fausse fourrure de tout poil pour parfaire nos looks de citadines en mal de douceur.


On aime ? La petite veste à capuche façon doudou à 59,99 € !




DES PETITS HAUTS


Parmi les marques préférées des Françaises, Des Petits Hauts met de plus en plus l’accent sur la durabilité. Ainsi, cet hiver, elle signe une collection capsule en partenariat avec Fairly Made. Objectif : proposer une collection engagée et fabriquée à partir de coton biologique, de laine éco-responsable, ou de vêtements recyclés.




Les petits boutons ont même, grâce au savoir faire Fairly Made, été créés à partir de sciure de bois et d’acétate bio-sourcé, tandis que certains fils sont issus de bouteilles en plastique recyclées.




Dans l’optique de limiter le gâchis, les chutes de tissus des blouses sont récupérées afin de créer des chouchous. Au cœur de l’hiver, Des Petits Hauts décline aussi la fausse fourrure en petites touches sur des accessoires ou en allover en manteaux.


Au choix : Lenie en version courte (270 €) et Leontin en version plus longue dans un joli bleu marine (320 €).

On aime ? La matière douce comme une peluche.




S'il est vrai que l'industrie de la mode est très polluante (10 % des émissions de CO2 et 22,5 % des pesticides utilisés. Sources : Greenpeace), il est possible de rendre le secteur plus écologique en n'achetant pas une fourrure par saison mais en gardant une belle pièce longtemps, en relocalisant et en privilégiant l'économie circulaire.


Alors choisissez-la bien !


Céline Vautard et Eloïse Maillot


 

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