💄 Zara lance sa gamme de maquillage vegan et cruelty-free

PAR CAMILLE DAVIES ET DAPHNÉ LACROIX.

Zara a frappé fort en lançant sa nouvelle gamme de maquillage vegan, Zara Beauty, le 12 mai dernier. Alors que Guerlain sortait sa Terracotta il y a quelques semaines, la filiale du groupe Inditex a lancé sa toute nouvelle ligne de produits en collaboration avec la makeup artist britannique Diane Kendal, une grande habituée des Fashion-Week. Bien qu’étant une marque de fast-fashion, Zara a voulu concevoir une gamme de cosmétiques vegan, clean, inclusive et à prix abordable.

La nouvelle collection de makeup de Zara, comprend des rouges à lèvres mats ou satinés, des palettes de fards à paupières, des poudres pour le teint, des pinceaux de maquillage ou encore des vernis à ongles déclinés en plus de 39 coloris. La Directrice de la marque, Eva Lopes souhaite renforcer l’image inclusive de sa gamme en proposant plus de 130 teintes différentes. Les produits ne sont pas testés sur les animaux et sont fabriqués de manière écoresponsable dans une logique zéro déchet.

Zara Beauty veut se démarquer de ses concurrents, en proposant des produits épurés style « couture » à des prix raisonnables. Il faut compter 17,90 euros pour la palette de 6 fards à paupières (disponible en 5 versions) ; 10,95 euros pour le duo de fards (disponible en 9 versions) ; 8,95 euros pour la poudre libre (disponible en 4 teintes) ou encore 5,95 euros le vernis à ongles. Zara Beauty propose également sa gamme de rouges à lèvres.

Les produits Zara Beauty sont disponibles depuis le 12 mai sur l’e-shop de Zara ou dans certains magasins, comme celui du Boulevard Haussmann à Paris.

Pour Zara, "There is no beauty, only beauties" (Il n’y a pas de beauté, seulement des beautés).

Un pas vers une consommation plus éthique pour les animaux et la planète, alors que la marque espagnole est pointée du doigt en France et en Europe, aux côtés d'autres grandes enseignes, pour avoir délégué une partie de sa production en Chine.

Un collectif d'ONG a déposé une plainte en France contre quatre multinationales de l'habillement (Inditex, Uniqlo, SMCP et Skechers), accusées de bénéficier des produits issus du travail forcé que Pékin imposerait aux membres de la minorité ouïghoure.

Camille Davies et Daphné Lacroix