🇲🇺 L'Île Maurice signe la capture de 1000 singes pour des expériences en laboratoires
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- 27 mai 2021
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Dernière mise à jour : 26 oct. 2022
PAR DAPHNÉ LACROIX.

Biosphere Trading, une entreprise de Closel à Tamarin Falls, élève et exporte des macaques à longue queue pour l'expérimentation animale, très prisés dans le monde de la recherche médicale, destinés aux expériences en laboratoire.
Son objectif est de passer de 800 singes à 7500 singes, dans le but d'exporter 1 500 singes par an aux États-Unis et au Canada.
Pour y parvenir, la Compagnie impliquera la communauté en mettant à disposition des propriétaires terriens et de leurs occupants, des pièges pour capturer les singes indésirables qui pénètrent leur propriété.
Les singes seront expédiés pour de longs voyages à travers le monde dans les cales des avions.
En 2020, 10 827 macaques à longue queue ont été exportés du pays, une augmentation de 40% (3088 singes) jusqu'en 2019.
Ce secteur pèse environ Rs 800 millions par an, la réglementation européenne désapprouve pourtant la capture de primates.
Les expériences faites sur eux ? Trépanations, gavages de médicaments, prélèvements des yeux et des tissus... Le détail de ces expérimentations sont exposés sur les sites en ligne, des laboratoires européens, comme en Allemagne avec force détails.
Laurena Gaus, manager de l’association All Lives Matters de Bois-Rouge, estime qu’il y a une alternative à cette pratique. Nada Padayachy, un des dirigeants de la Cyno Breeders Association, fait ressortir que les macaques de Maurice sont à l’origine de la découverte des vaccins contre la Covid-19, utilisés par des laboratoires comme Pfizer et Moderna.
Une pétition est à signer sur le site de One Voice.
Sources : One Voice ; Defi Media.
Daphné Lacroix
Je suis Mauricien et je vis dans l'île. Nous sortons de notre second confinement et peu à peu la vie reprend son cours. En particulier les soirées privées. Dans l'une d'elles, sans m'en rendre compte j'ai croisé des gars de Biosphere Trading. En fait, vu qu'ils hurlaient et buvaient comme des trous, il nous était impossible de les manquer. Mais plus que leur attitude de sagouins, c'est leur propos grossiers qui choquaient. En effet, ils se vantaient de "se faire littéralement des c#uilles en or" avec la vente de ces singes. J'ai osé parler avec un des jeunes qui avait l'air d'être le moins imbibé d'alcool et le félicitant "qu'au moins la mort de ces êtres vivants nous a…