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Un Comité scientifique sollicite le Sénat contre les 2 millions d'animaux utilisés en laboratoire

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  • 16 mars 2023
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 sept. 2023

par Eloïse Maillot.

Créé en 1989, le Comité Scientifique Pro Anima est une association loi 1908 qui œuvre pour une recherche sans expérimentation animale, dans le but d’améliorer la santé humaine. Ce Conseil formé de scientifiques, d'universitaires et de membres du corps médical, tous bénévoles, collaborent avec des laboratoires partenaires au développement et à la promotion de programmes de recherche scientifique hors modèle animal.

L’association soutient et promeut ainsi les méthodes substitutives à l’expérimentation animale.






Un comité scientifique à la tête de Pro Anima


Le Comité scientifique Pro Anima est présidé par le Docteur Serge Kauffer et rassemble des acteurs éminents du monde de la science et de la recherche, tels que le doyen honoraire de la faculté de chimie à Strasbourg, le Pr André Fougerousse, le Dr Sandrine Loublier, docteure en biologie cellulaire, professeure agrégée de biochimie et génie biologique ou encore le Pr Monique Skoulios, ingénieure en biologie et professeur de chimie technologie, liste non exhaustive...




4 millions d'animaux destinés à l'expérimentation


Ainsi, la France reste l’un des trois pays d’Europe, avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui pratique le plus l’expérimentation animale. 4 millions d'animaux sont ainsi utilisés pour les deux plus grands domaines d’utilisation : la recherche scientifique et les tests requis par la réglementation pour commercialiser une substance chimique (médicament, pesticide, produits ménagers…). 1,9 million d’animaux sont utilisés pour les études scientifiques et 2,1 millions non utilisés, mais nécessaires pour la reproduction des premiers ou à d’autres égards. Rongeurs, lapins, oiseaux, chiens (3226 en 2015) servent pour le test de certains médicaments, malgré les interrogations légitimes sur l’efficacité même du modèle animal, mais aussi des images et témoignages montrant la cruauté des conditions de vie des animaux dans les laboratoires.




Des laboratoires utilisent aussi des chats, des chevaux, des ânes et des primates. Tous ces animaux naissent et sont élevés dans des établissements agréés par le ministère de l’Agriculture. Le nombre de vers et de mouches drosophiles est très important, mais ces animaux ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles.



Une pétition signée Yoann Latouche : 100 000 signatures visées pour le 30 avril 2023 à destination du Sénat


C'est dans ce contexte qu'une pétition à destination du Sénat, avec pour objectif la demande d’une mission d’information sur l’utilisation des méthodes non animales dans la recherche et la réglementation, a été lancée.


Cette dernière est portée par Yoann Latouche (fondateur de l’agence de communication YLG, présentateur de « La Touche Animale » sur Brut et chroniqueur sur l’émission « William à midi » sur C8) et soutenue par les grandes ONGs françaises de protection et de défense des animaux : La Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 Millions d’amis, L214, Welfarm, Agir pour la Vie Animale, la SNDA et Antidote Europe. L’objectif est en effet de faire évaluer par les sénateurs et pour la première en France l’utilisation et l’implémentation des méthodes non animales dans la recherche et l’éducation. En 2023, la quasi-totalité des produits de notre quotidien est en effet encore testée sur les animaux. Médicaments, dispositifs médicaux, produits d’entretien, peintures, ingrédients cosmétiques, alors que 9 molécules sur 10 testées sur les animaux échouent lors des essais cliniques sur les humains (source : Akhtar A. Camb Q Healthc Ethics. 2015). En 2023, de plus en plus de méthodes et de tests sans aucune utilisation animale sont reconnus par les laboratoires de recherche et organismes institutionnels, basés sur les technologies les plus innovantes et les connaissances scientifiques ; ces tests montrant des résultats plus fiables et éthiques.


En effet, les limites et les défaillances du modèle animal font que de plus en plus de scientifiques travaillent avec ces méthodes et nouvelles technologies. Mais l’encouragement politique en matière de développement et de financement reste largement insuffisant. L’enjeu d’information auprès du grand public est important, " tout autant que l’est celui auprès de nos parlementaires.", déclare le Comité scientifique Pro Anima.


Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures dans un délai de 6 mois sont transmises à la Conférence des Présidents qui peut décider d’y donner suite (création d’une mission de contrôle, inscription à l’ordre du jour d’un texte législatif, débat en séance publique…)

Ici, le lien de la pétition sur la plateforme du Sénat : https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1254 Les enjeux de ces méthodes plus fiables pour la santé humaine, plus protectrices de l'environnement et sans cruauté sur les animaux sont importants, pour notre génération, mais aussi celles à venir !

Eloïse Maillot


Comité scientifique Pro Anima




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