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🇨🇭 ZURICH, ÇA TE DIT ? VOICI LA DESTINATION QUE MON MARI M'A PROPOSÉE IL Y A 11 ANS !

Dernière mise à jour : 8 mai 2021

Copyright : @carolinelefort / DR

Nous étions - à l’époque - de « vrais » Parisiens avec une petite fille et nous vivions dans un appartement cosy, Place de la Bourse dans le 2è arrondissement.

Mon mari avait de gros problèmes d’argent à ce moment là et nous frôlions la faillite...






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Alors j’ai dit OUI, et j’ai découvert Zurich et la Suisse ! Puis tout s’est enchainé assez vite, car Yan devait répondre à une offre de job chez un grand horloger suisse.

Vente de l’appartement à Paris, inscription de notre fille au Lycée français de Zurich, déménagement, grand saut vers l’inconnu car je n’avais encore jamais mis les pieds en Suisse.








DU STRESS ?

Oui, mais surtout beaucoup d’excitation.

D’un côté, nous allions quitter notre vie parisienne, mais aussi nos amis et nos familles ! Mais d’un autre côté, quelle aventure ! Nous allions découvrir un nouveau pays, une autre culture et une autre langue !


Je me souviens à l’époque de ce choix très important, m’être dit : « Allez vas-y, pour une fois accepte de quitter ton univers parisien, si codé ! ».

Et quelle opportunité pour ma fille qui allait peut-être apprendre une deuxième langue : l’Allemand. J’avais l’impression de quitter la ville pour la campagne, c’était aussi radical que ça. J’étais Attachée de presse à Paris. J’allais donc sortir de cet univers de paillettes et de soirées, mais surtout mettre entre parenthèses tout ce milieu superflu. L’essentiel est que j’en avais vraiment envie. Et mon mari, fan de ski, se voyait déjà sur les sommets suisses tous les week-ends.


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Yan est parti en éclaireur et a emménagé là-bas six mois plus tôt.

Puis, le jour J pour nous, est arrivé et fin août 2011, nous devenions résidents suisses. Notre sensation à tous les trois était qu’il fallait tout recommencer et aussi s’adapter à une autre façon de vivre.


Je ne vais pas vous apprendre que les Suisses sont très attachés à la propreté, à l’efficacité, au respect des règles et à l’amour de la nature, les premières valeurs auxquelles nous avons été confrontées.


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Là, je vous parle de quelques points positifs, mais il y a aussi eu, les points négatifs : la délation et l’accueil froid que les Suisses réservent aux étrangers. J’ai d’ailleurs appris par la suite, qu’ils ne sont pas très accueillants car ils pensent que nous sommes tous de passage et que cela ne vaut pas la peine de démarrer une amitié qui ne durera pas…







CE QUE J'AIMERAIS VOUS DIRE


... C’est qu'il est possible de changer sa façon de vivre. Pour moi, grâce à la Suisse, j’ai complètement modifié mes habitudes quotidiennes. Tout d’abord, j’ai renoué avec la nature en profitant de la forêt face à ma maison. Plusieurs fois par semaine, je m’autorise un jogging matinal et j’en profite pour observer les beaux rayons du soleil, qui la traversent.


Les saisons restent assez marquées en Suisse. Par exemple, chaque année, je peux emmener mon fils à l’école en luge et apprécier la neige fraîche qui vient de tomber. L’Automne est aussi une saison que j’adore ici, car on distingue bien ses différentes couleurs. Et ce que je préfère c’est lorsque l’été, bien que bref, pointe le bout de son nez.


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À cette époque, le lac de Zurich bat son plein : bateaux à voile, pédalos, ski nautique, baignades dans ce que les Suisses nomment les « badi ».


Nous avons découvert les randonnées à la montagne et les luges d’été. Dans notre folie « nature », nous avons même craqué pour un chien : un beau Golden Retriever tout blanc !




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Et bien sûr, je vais vous parler de l’hiver qui nous offre aussi un grand nombre d’activités : le ski, le ski de randonnée, les promenades en raquette, et bien entendu les soirées fondues !


Il m’arrive souvent de partir en pleine semaine faire une journée de ski ou de raquettes avec des amies. Comment aurais-je pu, un jour, imaginer remplacer mes journées shoppings, par des journées montagnes !!!


Côté gastronomie, nous avons aussi dû nous adapter car une grande partie de nos produits français n’était pas vendue en Suisse. Désormais, les bretzels, les röstis (galette de pommes de terre) et d’autres spécialités sont sur ma nouvelle liste de courses.


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Puis, Je suis devenue maman pour la seconde fois en Suisse, où j'ai eu un fils. J’avoue qu'en comparaison avec à ma fille qui a vécu onze ans à Paris, mon fils est complètement différent. Dans sa tête, il sait qu’il est Français, en revanche il ne supporte pas la ville et ne jure que par la nature. D’ailleurs, quand on lui demande si il croit en Dieu, il répond : « Mon dieu à moi, c’est la Nature ! ».



Je peux quand même avouer que la séparation avec nos amis et nos familles n’a pas toujours été facile, mais en comparaison avec la qualité de vie que nous avons gagnée, nous ne regrettons rien.

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J'ai la sensation d’être passée d’une vie à 100 km/heure à un mode de vie ‘slow life’. Lorsque je reviens à Paris, de temps en temps, j’ai désormais compris qu’un maximum de cinq jours était largement suffisant. Le bruit, le stress, la précipitation, la saleté des rues, le non respect des gens de leur ville, me sont devenus insupportables. Quel dommage car Paris reste pour moi une des plus belles villes du monde.







Quoiqu’il en soit, je pense un jour revenir vivre en France, mais la Suisse m’aura appris que plus jamais je n’habiterai en ville. La nature est devenue trop importante et nécéssaire à ma vie de tous les jours. Et j'avoue qu’en temps de Covid, j’ai pu garder une grande partie de ma liberté grâce à la Suisse.


Tous les jours, la forêt m’appelle, les oiseaux chantent à tue-tête, les biches m’attendent et les renards me guettent…




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