🇫🇷 Le ministre de l’Agriculture annonce un renforcement des contrôles dans les abattoirs en France
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- 12 juil. 2021
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Dernière mise à jour : 19 janv. 2022
PAR MARIE LACHURIÉ ET ELOÏSE MAILLOT.

Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, a annoncé dimanche 4 juillet 2021,
le plan - dit ambitieux - France Relance, visant à renforcer les contrôles dans les abattoirs en France.
Des contrôles durcis et surveillés
C’est dans un communiqué officiel daté du 4 juillet dernier, que Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, a déclaré la mise en place dès septembre 2021, d'une force d’intervention visant à renforcer les contrôles dans les abattoirs français, via des inspections inattendues dans tout l’Hexagone.
Ce plan a l'ambition d'améliorer la protection des animaux - qui finissent toujours par être tués, rappelons le - et les difficiles conditions de travail des employés dans les abattoirs, que l'on sait souvent vétustes. Le Ministre a présenté le plan France Relance, lors de sa visite dans l’abattoir SIBCAS de Surgères, en Charente-Maritime.
Alors, comment alléger la souffrance et les conditions de mises à mort de l'animal ?
En France, ce sont près de 1,1 milliard d’animaux qui sont abattus chaque année, ce qui représente 35 animaux tués par seconde, dans nos 263 abattoirs français, selon le site Planetoscope.
L’objectif de ce plan ?
Permettre d'accompagner les abattoirs dans leur modernisation, au travers de 123 projets bénéficiant de ce plan sur l’ensemble du territoire, dont 44 avec des dispositifs de vidéosurveillance, promesse d'Emmanuel Macron lors de la course à la Présidentielle. Il est également prévu une moyenne de 500 000€ d’aides.
Pour renforcer ses contrôles, le Plan prévoit la mise en place de la « FINA », la Force d’Inspection Nationale en Abattoirs, où « six agents seront prêts à intervenir à n’importe quel moment et partout sur le territoire, pour la gestion des cas les plus difficiles notamment à la demande des Préfets ou de la DGAL (La Direction Générale de l'Alimentation qui dépend du ministère français de l'Agriculture et de l'Alimentation). Cette première force d’inspection pourra être renforcée, au regard du retour d’expérience » a affirmé le ministre.
Des sanctions prévues
Pour faire cesser la maltraitance animale et les scandales sanitaires dans les abattoirs, le ministre va établir des sanctions.
Dans le courant de la semaine dernière, Julien Denormandie devait transmettre à tous les préfets, un courrier dans lequel il leur sera ordonné d’intervenir sévèrement lorsque la situation présente d’éventuelles irrégularités et dérives.
Le ministre devait énoncer des poursuites « administratives et/ou pénales adaptées et harmonisées » avec « un bilan et un suivi des mesures correctives ».
C'est sous le hashtag #EntrepreneursDuVivant que Julien Denormandie communique sur ses réseaux sociaux et via la campagne de communication France Relance mise en place, mais le sort réservé aux animaux reste la mise à mort, aujourd'hui dans des conditions extrêmement cruelles et insoutenables... Et demain ? Comment peut-on, dans ces conditions, parler de bien-être animal ? Et si ces mesures promettent un meilleur contrôle des abattoirs, qu'en est-il des conditions d'élevage et de transport des animaux ?
Marie Lachurie et Eloïse Maillot
MARIE LACHURIE
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